Comment survivre aux grands maîtres de la technologie

L’internet est sans doute l’une des plus grandes inventions de l’humanité – il figure au même rang que la charrue, les toilettes, la démocratie et Le Tomatan (un robot humanoïde distributeur de tomates pour les coureurs, conçu pour lutter contre la fatigue. Oui, nous l’avons même couvert !)

Même si nous disposons de plus d’informations et de connexions au bout de nos doigts que n’importe quelle génération humaine avant nous, cela nous a explosé à la figure. La numérisation a bouleversé notre monde et, croyez-le ou non, tout n’est pas rose.

La numérisation s’infiltre dans toutes les sphères de notre vie. C’est comme une nouvelle révolution industrielle en format numérique, mais tout comme l’ancienne révolution industrielle, le capitalisme a réussi à nous tenir en laisse.

Le PDG d’Accord Hotels, Sebastian Bazin, l’a décrit comme suit : Nous vivons une mutation de l’industrie – ce n’est pas seulement une transformation, c’est une mutation. Il s’agit d’une mutation.‘ faisant référence à Booking.com, qui, selon lui, a remodelé l’industrie hôtelière – une tendance que l’on peut observer partout.

Lorsque nous parlons des inconvénients de la numérisation, Amazon apparaît souvent. La plus grande plateforme de commerce électronique au monde qui a réussi àécraser la concurrence et à jauger les prix. Et comment ont-ils réussi ? En sous-payant les travailleurs, bien sûr !, Des conditions de travail éprouvantes et l’éradication des syndicats sont apparemment devenues le modus operandi du géant de la technologie. L’augmentation du volume des livraisons d’Amazon s’accompagne également d’un surcroît de pollution et de déchets. L’entreprise pose de nombreuses questions éthiques, économiques et écologiques.

Mais Amazon n’est pas seul. Elle fait partie des cinq plus grandes entreprises informatiques qui dominent le monde, avec Apple, Meta, Microsoft et Alphabet (la société mère de Google). Même si vous n’avez pas entendu parler de ces géants, vous les utilisez.

Comment l’internet a-t-il évolué depuis les blogueurs indépendants et les forums d’entraide jusqu’à la folie Big Tech d’aujourd’hui ?

Le terme Big Tech a commencé à circuler autour de l’année 2013, lorsque des économistes ont averti que l’absence de réglementationpourrait conduire à une concentration du pouvoir sur les marchés numériques. Au lendemain de la crise financière de 2007-2008, alors que les modèles d’entreprise conventionnels étaient en difficulté, la publicité et la vente au détail numériques ont frappé fort, colonisant ces domaines auprès d’une génération montante – les milléniaux.

Le terme a pris un ton nouvellement sinistre à la suite de lal’enquête sur l’ingérence russe dans les élections américaines de 2016, lorsque le commerce illicite de données d’utilisateurs a donné aux entreprises la possibilité d’influencer les décisions politiques.

Il est clair que les Big Tech ont accumulé beaucoup de pouvoir. Et la vraie question est : QUI détient ce pouvoir ?

Ok, Mark Zuckerberg ne tient pas à lui seul la numérisation dans ses mains, mais il est le quatrième homme le plus riche de la planète, cofondateur de Facebook et des métaplateformes, dont Instagram et WhatsApp. Il est sans conteste l’un des principaux acteurs de ce jeu. D’autres personnes à suivre sont Tim Cook pour Apple, Satya Nadella pour Microsoft, Sundar Pichai pour Alphabet et Andy Jassy pour Amazon.

Le règne actuel des Big Tech fonctionne avec des modèles économiques basés sur le détournement de votre attention, la création de dépendances et la vente de vos données à des annonceurs.

Mais l’attention n’est pas vraiment une monnaie, n’est-ce pas ? Il y a une vérité simple pour les grandes entreprises technologiques lorsqu’il s’agit de notre attention : Il n’y en aura jamais assez!

Peut-être que ces entreprises devraient suivre une thérapie au lieu d’employer des psychologues pour trouver des algorithmes permettant de créer des attachements encore plus profonds chez les utilisateurs.

Alors, comment réguler le pouvoir des géants de la technologie ? Les États-Unis ont longtemps été réticents à réglementer en profondeur les activités numériques. Dans les années 90, cette attitude visait à encourager le développement d’un nouveau secteur. Aujourd’hui, il s’agit d’une lacune rédhibitoire.

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